Les 23 Écureuils retenus pour la  CAN/Egypte 2019 sont dévoilés

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Michel Dussuyer argumente  ses choix en Conférence de Presse.

Avec son calme olympien,le sélectionneur des Écureuils a justifié ses 23 choix.Il a également affirmé que le premier objectif des Écureuils à la CAN une première victoire en phase finale.

D’entrée de jeu Michel Dussuyer a précisé pourquoi il n’a pas publié une liste de 30 joueurs d’abord.

« Vous avez les 23 joueurs qui seront en stage au Maroc avec sept réservistes. C’est pour éviter des traumatismes, parce que lorsqu’on écarte des gens en cours de route, cela perturbe toujours. Mais sur la liste des joueurs réservistes, je crois que c’est de bons joueurs. Je crois que c’est des joueurs de qualité. »

Plusieurs questions ont meublé cette conférence de presse.

Ambroise Zinsou du quotidien Fraternité a voulu savoir pourquoi six( 6) attaquants alors que le Bénin n’a marqué que cinq buts pendant les éliminatoires de la CAN?

Pour Michel Dussuyer, »C’est un secteur  chez nous qui est un peu concurrentiel. Il y a beaucoup de joueurs. Je pense qu’il faut comparer ce qui est comparable. J’ai dit une chose lors de la conférence de Presse précédente que si un joueur doit venir, ça veut dire que c’est quelqu’un qui doit être au-dessus de ceux que nous avons.Quand on parle de niveau, on parle de niveau d’évolution, de niveau dans lequel il évolue, le niveau d’expérience.Tous ces aspects là comptent dans la décision.Après la compétition, on marque cinq buts, mais il n’y a pas eu d’équipe qui ait marqué 20 buts . Ce sont des matches qui sont serrés et qui sont tendus. Il s’agit aussi de compter sur la qualité de nos attaquants, ils ont aussi marqué des buts, tout aussi dans leur club. Tous n’ont pas été aussi prolifiques durant la saison comme ils l’auraient voulu. C’est un contexte particulier qui concerne aussi la gestion des clubs. Nous avons du potentiel devant.C’était déjà difficile pour moi d’écarter des attaquants. Dire qu’il y a des attaquants et qui sont nouveaux qui sont là et qui peuvent prétendre remplacer ceux qui sont déjà là, ce n’est pas mon opinion. »

Au coeur des échanges, la question des 3  gardiens choisit par Michel Dussuyer.

« Nous avons la chance d’avoir deux bons gardiens. Ce n’est pas la chance dans toutes les sélections. Pour moi, nous avons deux bons gardiens. Au niveau du troisième gardien, nous avons décidé de faire appel à un jeune pour qu’il puisse prendre d’expérience à travers le temps qu’on va passer ensemble. Les séances d’entraînement, le temps de préparation et lui-même ouvrir les yeux sur ce qui est nouveau. Ce serait une occasion pour lui de s’enrichir et de gagner en capital expérience. »

Beaucoup de journalistes ont voulu savoir pourquoi Michel Dussuyer n’a pas pris Yannick Aguèmon,un joueur pourtant intéressant ?

 » Nous avons beaucoup de solutions à ce poste. Ce qui a motivé ma décision, il y a outre le fait qu’il y a déjà la concurrence, il y a un deuxième aspect. C’est que Yannick a fini son championnat depuis le 26 Avril et qu’il est parti toute suite en vacances. Le club n’a pas continué les séances d’entraînement. C’est aussi quelque-chose qui n’a pas plaidé en sa faveur au moment du choix. Quand on fait des choix, ça se joue à pas mal de détails. Il y a certains éléments que j’intègre à ma réflexion. Le troisième aspect, aujourd’hui il a montré une très grande intégration. Son parcours ne va pas s’arrêter là. ça va continuer derrière. La vie n’est pas finie. Il y a d’autres échéances et on pourra toujours compter sur lui.

Nabil Yarou des Buffles n’est pas mieux que Salomon Junior ?

« C’est la même logique qui me guide..C’est un joueur qui est là depuis la campagne des éliminatoires. Je le connais bien, je connais ses qualités et ses défauts. C’est un bon défenseur, c’est un joueur d’expérience. Aujourd’hui il est dans des conditions aussi où il joue dans son club. Donc c’est quelqu’un sur lequel on peut compter. Il répond toujours présent à ses défis. On connait ses qualités et ses défauts. Après, c’est la même problématique. Qui va jouer à la place de Junior, ça va ouvrir un autre débat. Junior Salomon de par son expérience peut s’intégrer facilement. Moi je suis là pour la Coupe d’Afrique des Nations. Ma priorité, c’est la phase finale de la CAN. Le Chan c’est une autre compétition. Je ne peux pas choisir des joueurs pour la phase finale pour préparer le Chan. C’est pas mon objectif. Mon objectif, c’est d’avoir les joueurs les plus performants pour la phase finale CAN. »

Moïse Adilèhou est lent avec beaucoup de déchets techniques .Pourquoi ce ce choix?

 » Moise Adilèhoun  on le  connait.On connaît ses qualités et ses défauts. C’est un joueur qui a beaucoup joué cette année, qui a franchi des paliers et qui a capitalisé un petit peu  d’expérience. C’est vrai, il a ses qualités et ses défauts. Je le reconnais. Il a besoin d’une marge de progression, il doit encore travailler pour encore progresser et apporter plus en équipe nationale. »

David Djigla et Jodel Dossou sur les côtés dans un confort et sans concurrence, Yous

« Vous pensez que David Djigla et Jodel Dossou n’ont pas de doublure. Or, vous oubliez Cèbio Soukou et Désiré Azankpo. Les deux postes sont doublés. Pour les deux postes, tous sont doublés…Donc, la concurrence, elle existe. Concernant le jeune Youssouf Assogba, il joue en championnat. C’est un graçon qui a du potentiel. Je l’ai vu évoluer. C’est intéressant pour moi de le prendre un tout petit peu en entraînement…Si je préfère faire venir des joueurs aux séances d’entraînement, c’est pour s’enrichir un tout petit peu…Mais déjà jugé. »

Avez-vous un projet de jeu clair pour cette CAN?

« L’objectif, c’est d’aller présenter un beau visage à la Coupe d’Afrique des Nations. Présenter un beau visage et rivaliser avec les meilleurs équipes du continent. Parce qu’il s’agit d’être performant dans tous les domaines. On a essayé de s’asseoir sur une base défensive un peu solide. Et ensuite on a une marge de progression, surtout ce qui va être l’animation offensive. On va avoir un petit temps pour travailler sur les automatismes, sur les repères, sur les connivences entre les attaquants, de façon à mettre en place une équipe qui soit capable encore de créer le danger. Mon premier objectif, c’est de gagner un match en Coupe d’Afrique des Nations, parce que ce n’est jamais arrivé. On gagne un  match et on va se rapprocher du deuxième objectif qui est de se qualifier pour le second tour de la CAN. On s’arrêtera quand on va tomber sur plus fort que nous. Mon vœu le plus cher, c’est de ne pas rentrer très tôt à la maison. »

Rodrigue Fassinou mérite t-il là ? Pourquoi ce choix et pas un autre?

« Cela a commencé depuis le match contre le Togo. C’est un spécialiste du poste. Pour l’instant, c’est le meilleur spécialiste du poste au niveau local. Ce sont les éléments qui ont milité en sa faveur. Depuis le match du Togo j’ai fait le choix de confier le poste à un spécialiste du poste. »

A quoi sert-il l’avant stage de  Cotonou.

« Ce stage est un avant stage. Il y a des joueurs qui ont fini depuis plus d’une semaine maintenant. Ceux qui ont fini dans la semaine du 17, 18 dernier. Ils ont eu une semaine de vacances. Aujourd’hui, on ne peut pas laisser deux semaine de vacances. Donc,  ces joueurs là on a besoin de les remettre à niveau ou conserver leur niveau. Donc, tous ceux qui sont concernés sont là. C’est-à-dire huit(08) qui ont fini leurs vacances et qui sont concernés. Donc, il n’y a pas de problème majeur. Jordan Adéoti nous a rejoins hier soir(mardi soir, ndlr), il avait un petit problème à régler lundi matin et il est revenu. Il y a Stéphane arrive ce soir (mercredi soir, ndlr). On est avec ce qu’on avait prévu en tout cas. On est très bien organisé, ça fonctionne très bien…Il y a un stage au Maroc. Le 03 juin, on va s’envoler pour le Maroc et se préparer jusqu’au 20 Juin. Après cela, on disputer deux matches amicaux, un contre la Guinée Conakry le 11 Juin et contre la Mauritanie le 18 Juin. Ensuite, on rejoint Ismaïlia. Le plan de préparation est respecté. »

Que dites-vous de l’affaire Jonas  Bidé ?

« Concernant Jonas Bidé, c’est une situation délicate. Lundi matin, j’ai vu des articles dans la Presse et qui ont été repris par les réseaux sociaux. Il y avait matière à s’inquiéter et à prendre en considération cette situation. Je veux juste recadrer. Il s’est passé quelque-chose avec un entraîneur de Ligue1. Tout ce qu’il y a à tirer comme clarté autour de cet événement là, concernent la Ligue et la Fédération. Si on estime que l’entraîneur a effectivement eu une conduite qui n’est pas en relation avec le Code d’éthique, il y aura des sanctions qui seront prises et moi je vais apprécier. Mais aujourd’hui, c’est comme tout incident. Il n’y a pas les mêmes versions. Il y a des versions qui disent une chose et il y a d’autres versions qui disent autre. Donc, moi je n’étais pas là. Je n’ai pas vu. Donc, je m’en remet à la Fédération pour apprécier la situation. C’est à la Fédération de rétablir la vérité pour qu’il y ait quelque-chose qui soit compris. Je n’ai pas voulu juger et me porter d’un côté comme de l’autre parce que je ne suis pas témoin de la situation et fait en sorte de rétablir la vérité. A partir de là, j’ai pas voulu préjuger et me porter d’un côté ou de l’autre, puisque je n’étais témoin de la situation. J’ai écouté Jonas, sa version elle est différente…Il s’expliquera devant la Commission (déjà fait, Bidé blanchi,ndlr). Je l’ai écouté. C’est un garçon que je connais depuis longtemps. C’est pas un garçon qui a toujours montré une bonne attitude sur le terrain et sur le banc de touche. Ca m’a surpris. Mais la personnalité de Jonas, tout le monde connait Jonas depuis des années. Je ne pas dire que c’est quelqu’un, un récidiviste qui frappe ses joueurs. C’est qui s’est passé m’a surpris.  Donc, j’ai dit Jonas, tant que la Commission ne s’est pas réunie, je préfère que tu ne viennes pas. C’est une façon de prendre du recul par rapport à ça. Le temps d’apprécier l’effet. »

Avez-vous des informations sur les  adversaires du Bénin?

« Il y a deux équipes que je connais bien. C’est le Ghana et le Cameroun. La Guinée Bissau, j’avoue que je la connais moins bien. Je l’ai vu jouer lors de la CAN précédente. C’est une équipe qui a développé beaucoup de valeurs collectives et qui a été très difficile à manœuvrer…Ils ont accroché le Gabon, ils ont perdu de justesse contre le Cameroun. Ils ont un groupe qui travaille ensemble depuis un certain temps. Et donc, ils ont de certitude dans leur jeu. Ils tirent au maximum le profit de leurs potentiels. J’ai regardé les matches un peu plus récents et ça confirme mon impression dé départ. Le Ghana, c’est une équipe qui est toujours présente en compétition. Ils sont régulièrement présents en demi-finale. Sur ces dernières éditions, ils sont toujours concentrés sur la compétition présents et toujours efficaces en compétition. On va retrouver un capital expérience. Moi j’ai du respect pour ces équipes. Mais on n’est pas là pour jouer les sparings partners.Concernant le Cameroun, champion d’Afrique avec des individualités aussi,c’est une grande nation de football, les joueurs qui évoluent au plus haut niveau et qui jouent en Champion’s League. C’est un capital joueur qui est supérieur à nous, mais on va travailler pour présenter un beau visage face à ces équipe. On a rivalisé et on est capable de le faire. On part dans l’optique de reproduire les mêmes choses. Les joueurs que j’ai appelés, c’est eux qui sont les meilleurs pour le moment…C’est avec  eux qu’on va faire la CAN. Le groupe est dans un état d’esprit très positif. Il y a des équipes qui sont supérieures à nous, mais un match de football reste un match de football. »

Des nouveaux  dans le staff ?

« Concernant l’encadrement technique, il y a deux personnes qui vont nous rejoindre. Il y aura un préparateur physique adjoint et une autre personne pour assurer l’analyse vidéo. La troisième personne sera un kiné dont je n’ai pas encore connaissance. »Ce n’est pas moi qui choisit le Kinésithérapeute.

Au bout des trente minutes de la conférence de presse, la question sur Jonas Bidé refait surface.

Michel Dussuyer au cas où la FBF estime que Jonas Bidé est fautif.Vous allez l’écarter ?

J’ai pas de réponse à cette question.

Fin de la conférence de presse après 31 minutes chrono.

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